La crèche du Cannet
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LE VILLAGE DE PECHEURS
Le Cannet n’est pas au bord de mer, mais nos aïeux étaient nombreux à posséder un pointu. A l’extrémité Est de la croisette, se trouve un joli petit port qui porte le nom Provençal de Mourre Rouge. Il n’était dans le temps qu’un abri au mitan des rochers, et c’est là, que nos ancêtres amarraient leurs bateaux, baptisant ainsi ce lieu de « Port des Cannettans », car le nombre de leurs pointus était bien supérieur à celui des Cannois.


LE VIN DES MOINES
Sur l'ile de Saint Honorat, les moines cisterciens cultivent la vigne. S'ils sont dans la crèche, c'est que les terres du Cannet ont été leur propriété de l'an mille jusqu'a la révolution. Ce sont eux qui en 1441 ont peuplé notre commune en important d'Italie 140 familles pour cultiver nos terres. Ils sont à l'origine de la naissance du Cannet


LA VIE A LA CAMPAGNE


Des champs à la forêt, du battage du blé, au ramassage du bois pour l’hiver, en passant par la récolte des olives portées au moulin, le travail ne manquait pas. Pour l'arrosage, l'eau, si importante dans notre région, est aujoud'hui encore captée dans la Siagne, et arrive par un canal sur les collines entourant Le Cannet.



DANS LE VILLAGE, LA PLACE DU MARCHE



Le marché aux fruits et légumes propose les produits de saison. Les choux, poireaux, carottes et pommes de terre décorent les charrettes des marchandes de quatre-saisons
Une lumière ardente illumine l'étable de la nativité. Nous sommes bien au Cannet, derrière se profile la mer, la pointe de la croisette et les iles de Lérins. Mais nous sommes dans les années 1860 et Cannes n'est encore qu'un petit port de pêche sans intéret touristique.

LES NOUVEAUTES 2014

Le Train
Mais cette vie tranquille va basculer. Le 10 Avril 1863, il est 15h, lorsque le premier train de voyageurs en provenance de Paris entre en gare de Cannes après un trajet de 21h et 28 mn
LES NOUVEAUTES 2016

Les coulanes
Dans notre région, l’oranger fut un arbre à multiples usages. La fleur et sont parfum, le fruit utilisé en confiture, et en vin d’orange pour l’apéritif, et la peau pour son gout et son amertume.
Mais, comment extraire l’amertume sans utiliser la peau ?
Jusqu'à la fin des années 50, pendant les périodes d’hiver, on récoltait les oranges vertes et dans les distilleries, de vieilles dames, épluchaient ce fruit en le faisant tourner dans leurs mains sans casser le ruban que formait l’écorce.
C’est ce ruban que l’on nome « la coulane » .
Qui connait encore aujourd’hui ce mot?
Il nous vient du Provençal, et se traduit en Français par « collier ».
Après avoir pelé l’orange la coulane est mise à sécher sur un bambou placé entre des chaises. Arrivé à ce stade, il me revient en mémoire l’indescriptible odeur qui régnait dans les distilleries. Après le séchage, c’est l’alambic qui versait dans l’essencier l’extrait d’écorce d’orage amère, dont Byrrh et Picon étaient particulièrement demandeur.
Au cours de la visite à la crèche, il est arrivé quelques fois, qu’une personne découvre cette scène, en disant : « Regarde, ils ont mis les coulanes ! » Indiscutablement ils sont de Vallauris, dernier bastion de cette belle histoire.
