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Histoire de la crèche

C’est une page imagée de la vie de nos ancêtres dans notre paysage méditerranéen, complétée par les souvenirs de notre enfance.

C’est un mélange entre le folklore de notre région et l’universalité de la religion.

 

Le décor, c’est avant tout le respect de la tradition avec la représentation des quatre éléments indispensables à la vie, l’air, l’eau, la terre et le feu.

 

Puis au fil de la visite on  découvre les bûcherons dans la forêt, à coté de la cave vinicole que dirige un bien connu moine cistercien, rappelant ainsi l’appartenance du Cannet au monastère de Lérins, qui gère aujourd’hui le dernier grand vignoble de notre région.

 

La vieille ville du Cannet avec la rue Saint Sauveur, la tour des Calvy et la place du marché reflète l’animation  du village d’antan.

Les dames qui « pèlent les coulanes », au fond, Chicoulin, le petit âne et sa charrette si utile à l’époque pour le transport des fruits et légumes, mais qui finit malheureusement sa vie sur l’étale du boucher.

 

Cà ! C’était pendant la guerre

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Vous voilà maintenant devant l’étable. Les bergers sont arrivés les premiers, suivi du ravi, qui ouvre les bras et crie au peuple la bonne nouvelle.

Bien entendu, Jésus est né dans l’église de Sainte Catherine au Cannet.

Derrière l’étable, le décor est inspiré d’un tableau du peinture Emile Loubon représentant Cannes vue du Cannet en 1860.

 

Continuez ensuite la promenade par la récolte des olives, le moulin à huile, et les cultures sur les terres en « restanques ».

 

Au milieu de ce décor, Pierre Bonnard peint son dernier tableau  « L’amandier en fleur ».

 

Au loin, sur les hauteurs, le petit village ou la fête commence dés la tombée du jour, et se prolonge toute la nuit animé avec la farandole, la danse des cordelles, le mât de cocagne, le carrousel et la partie de pétanque.

 

En dessous coule le Canal de la Siagne, dont le parcours fut longtemps la promenade incontournable du Dimanche.

A la suite de l’eau qui coule, le forgeron et son enclume, la cardeuse et la matelassière.

Au balcon, tenant en main le rouleau à pâtisserie, la ménagère attend son mari encore en retard, mais d’en bas, il lui montre le lièvre qu’il vient de tuer, car il est chasseur.

 

Avant de mettre un terme à ce parcours, arrêtez vous un instant au bord de la mer pour voir les pêcheurs raccommodant leurs vieux filets, ou « Margaride »qui vend son poisson, avec en fond, le cabanon et la confection de l’incontournable aïoli.

 

Lorsque l’art populaire rejoint le sacré, ce n’est pas un art nouveau qui voit le jour, c’est une tradition qui s’installe et perdure

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